Consécration à l’Immaculée
Leur chapitre général, réuni dernièrement à la Pentecôte, a décidé de reprendre le rite traditionnel de la messe, que tous les prêtres (environ 100) doivent désormais apprendre dès que possible.
Cette décision — de si grande importance pour leur famille religieuse et pour l’Église — et par ailleurs le climat de profonde humilité qui rayonne parmi eux ne semblent s’expliquer que par une grâce proprement mariale.
Le Père Jehan qui a passé plus de six mois à Rome dans un de leurs couvents a vu dans ce miracle spirituel, obtenu par la médiation de Marie, un signe par lequel la Providence lui montrait un chemin à suivre.
Le 10 mars 2008, après l’office de Sexte, le Père Manelli lui a remis la médaille miraculeuse qu’il porte désormais, comme ses frères franciscains, visible sur son cœur. « Le Père Jehan nous a initié à la messe tridentine, a pu dire le fondateur ; nous, nous lui remettons la médaille miraculeuse. » Et le Père Jehan de conclure : « C’est sans aucun doute Marie qui a suscité la famille des Franciscains de l’Immaculée ; eh bien, si c’est aussi la volonté de Dieu que naisse une nouvelle famille de Bénédictins, ils seront les Bénédictins de l’Immaculée ». La réponse fut un tonnerre d’applaudissements.
Désormais, des Franciscains et des Bénédictins sont unis en une grande famille sous le manteau de l’Immaculée dans l’humble fidélité à leur héritage monastique respectif et à la tradition liturgique de la Sainte Église, notamment au rite antique de la messe où « d’innombrables saints ont abondamment nourri leur piété envers Dieu ».